Spectacle proposé dans le cadre du projet des 80 ans de la Libération de Grenoble.
Automne 1943. La seconde guerre mondiale est à un tournant. Les alliés débarquent en Sicile et l’armée d’Hitler piétine sur tous les fronts. A Grenoble l’occupation italienne cède la place à l’occupation allemande. La Résistance doit faire face à une situation nouvelle : une milice renforcée par une gestapo impitoyable. Au cœur de l’affrontement, se trouvent d’un côté : Paul Vallier et le mouvement Combat, de l’autre : Francis André, dit Gueule Tordue et son groupe de miliciens.
L’écriture et la mise en scène plongent le public au cœur des personnages et en transfigurent le caractère tragique. L’Histoire y rencontre le sublime.
Distribution
- Texte : Fernand Garnier
- Mise en scène : Romano Garnier
- Avec : Jean Calonne, Roberto Calvo Rodriguez, Michel Catala, Alexis Debrauwere, Morgan Mengin-Lecreulx, Anaïs Mathieu, Kévin Parisot, Gallia Semory Pin, Benjamin Tournier, Benjamin Vial, Louis Villenave
- Costumes : Nathalie Gueugue
- Lumières : Nasthasia Creus
Magnifier la mémoire et l’Histoire
Mardi 14 novembre 2023 à 19h30, alors que la tempête souffle sur Grenoble, le public se presse Salle Olivier Messiaen près de la Place Notre-Dame sous l’égide de la ville de Grenoble, le Créarc y présente dans le cadre du 80ème Anniversaire de la libération de Grenoble, un spectacle : Novembre 1943 : La St-Barthélémy Grenobloise écrit par Fernand Garnier et mis en scène par Romano Garnier. 11 comédiens et comédiennes remarquables y déroulent une fresque impressionnante des évènements qui ensanglantèrent la ville à l’automne 1943.
Au cœur de l’affrontement qui oppose la résistance d’une part et la milice et les allemands d’autre part, les acteurs donnent vie à des personnages exceptionnels : Paul Vallier Chef du Mouvement Combat et son groupe, confrontés à Francis André dit « Gueule Tordue » chef de la milice et ses complices.
Le texte, la mise en scène sobre et grandiose, les costumes, l’interprétation des acteurs hissent l’action à la dimension d’une tragédie grecque.
Le public qui suit la représentation avec une attention passionnée est bouleversé.
Le théâtre y retrouve sa puissance originelle : rassembler les citoyens autour de leur histoire en dégager le sens et la relier à travers les siècles à ce qui fonde l’humanité.
Ce fut à Athènes, le projet du Théâtre grec et de ses auteurs tragiques. Ce fut le projet du Théâtre National Populaire de Jean Vilar, projet né en 1951 du programme du Conseil National de la Résistance.
Une soirée magnifiant la mémoire et l’Histoire et devenant à son tour mémorable.